Jeanne-Marie est apprentie chez AMALPHY  et étudie à l’Ecole de bijouterie BJOP à Paris

SON CONSEIL

Il faut avoir un mental de compétiteur. Il faut tout donner, autant de son temps que de son énergie, et ce à fond! Il faut s’entrainer de manière régulière et sur le long terme.

VOTRE MÉTIER? UNE PASSION? UNE DÉCOUVERTE?

Depuis le CM1, je savais que je voulais m’orienter vers un métier artistique. J’ai fait un Bac ES afin d’avoir des notions assez générales, mais dès la 1ère j’ai commencé à me renseigner pour la suite. Je m’intéressais notamment aux écoles de design, mais je trouvais que cela manquait de techniques manuelles. C’est en me rendant à des portes ouvertes que j’ai trouvé l’école qu’il me fallait. J’ai donc intégré la BJOP (Bijouterie Joaillerie de Paris), où j’ai fait un CAP, que j’ai poursuivi avec un BMA (Brevet des Métiers d’Art), que je termine actuellement. La bijouterie-joaillerie est clairement une passion pour moi, j’aime mon métier et je suis contente d’aller travailler chaque jour. J’avais déjà participé au Meilleur Apprenti de France, et c’est un professeur qui m’a conseillé de faire les sélections régionales des Olympiades des Métiers, je me suis dit pourquoi pas, et tout s’est enchainé très vite.

DES FINALES NATIONALES DE BORDEAUX À ABU DHABI…

Je suis arrivée sur place sereine. Je m’étais très bien entrainée, je savais que j’avais les capacités pour être sur le podium. Le stress qu’on ressent c’est du « bon stress », qui nous permet de se donner à 200%. Pour m’entrainer, je faisais du sport, des exercices de respirations, de la sophrologie etc. Cela m’a d’ailleurs été très bénéfique. J’ai trouvé le niveau de la compétition très élevé, mais l’ambiance était vraiment bonne avec les autres compétiteurs. Si j’ai la chance de partir à Abu Dhabi, je serais encore très bien entrainée. J’ai la chance d’avoir mon entreprise qui m’accompagne et me soutient dans la compétition. J’ai déjà commencé à m’entrainer en reprenant des sujets de la compétition internationale d’il y a deux ans à Sao Paulo. La clé est de faire et refaire les gestes afin de s’améliorer et de s’approprier la technique. J’aborde la compétition de manière constructive, en me disant que même si je ne gagne pas, je vais avoir la chance de profiter d’un moment unique.

ET APRÈS? QUEL OBJECTIF PROFESSIONNEL?

À l’issue de la compétition, mon souhait est de travailler dans un atelier de sous-traitance pour des grandes maisons. Ensuite, j’envisage de reprendre une entreprise ou bien de monter ma propre entreprise.